De tout petit j’ai toujours cougourdonné, je suis cougourdonnier.
J’ai aimé et j’aime les semer, les planter, les voir pousser puis doucement, patiemment les regarder sécher.
Après je les observe. Pas deux pareils. Même issus du même fruit ils naissent différents, comme des enfants.
Un seul d’entre eux peut donner plus de cent graines.
Par sa forme,
le satiné de sa peau,
c’est aujourd’hui ma vénus de Lespugue,
mon petit bonheur transfuge que je tiens là,
posé sur mes cuisses,
le pinceau rouge sang au bout de ma main qui tendrement se pose et pour une première touche,
changer la couleur de ta peau.